Thursday, October 29, 2015

Suis-je enceinte?



Je suis enceinte.
Mais non pas d'un bébé.
Non. 

Je suis enceinte d'un alien qui bouge 24h/24 dans mon ventre.
Cet alien se prénomme "SIBO / dysbiose" et je vais vous le présenter:

Tuesday, October 27, 2015

Avancer PAS à PAS

guérison pas à pas



Bonjour,

Pour vous informer que finalement il a été décidé avec le médecin que je n'irai pas à l'hôpital.

A 14 heures mardi, comme il avait été convenu, je me suis longuement entretenue avec le médecin, et voici les choses positives, et celles négatives qui en sont ressorties :

Monday, October 26, 2015

Où je rencontre Robert Campbell, l'unique chocolatier bean-to-bar de Philadelphie

En compagnie de Robert Campbell

Si vous suivez mon défi "37 chocolats" depuis ses débuts, vous avez peut-être remarqué qu'il est impossible de s'intéresser au chocolat artisanal américain sans se pencher sur la région de San Francisco. Cette région est en effet associée à une tradition chocolatière qui remonte au 19ème siècle avec la création de Ghirardelli, Guittard ou, plus récemment de Scharffen-Berger et TCHO. Je me désespérais de trouver un chocolatier plus près de chez moi, en Pennsylvanie, lorsque Robert Campbell, autrement connu sous le nom de Chocolate Alchemist, m'a contactée sur Instagram. Son compte était alors assez fouilli et c'est en échangeant quelques messages avec lui que j'ai découvert qu'il s'agissait de l'unique chocolatier bean-to-bar de Philadelphie.

Un chocolatier bean-to-bar (de la fève à la tablette en français) est un artisan qui produit ses tablettes à partir de fèves de cacao sélectionnées par ses soins. C'est un processus long et coûteux mais qui permet d'obtenir des barres avec beaucoup de personnalité sans recourir à des additifs tels que la vanille ou la lécithine de soja. Vous le constaterez d'ailleurs en regardant notamment mes revues mais beaucoup de chocolats artisanaux (craft chocolate en anglais) ne contiennent que deux ingrédients : des fèves de cacao et du sucre.


Via la magie des médias sociaux, Robert Campbell m'a invitée à découvrir ses tablettes de chocolat ainsi que ses chocolats chauds il y a une dizaine de jours. Un gros rhume a failli m'empêcher de le rencontrer à la dernière minute mais Robert a trouvé les mots pour me convaincre de venir.

"So I have been breaking my a** making bars for this weekend and now your not coming?"

Gloups.

Après m'avoir assuré que son système immunitaire était particulièrement performant (tout ce chocolat, sûrement), j'ai donc laissé à Jonathan le soin de s'occuper des enfants et j'ai pris la voiture en direction de Philadelphie.


Robert Campbell ne possède pas (encore) son propre atelier. Il produit ses chocolats dans la cuisine de Sazon, le restaurant vénézuélien de sa femme Judith. Sazon est situé dans un ancien quartier industriel de Philadelphie, les Northern Liberties, qui attire aujourd'hui artistes et jeunes familles.

A l'ouverture ce matin, c'est la maman de Robert qui s'est levée pour m'accueillir dans le restaurant encore vide.

"Bob, she's here !"

Robert est apparu dans un tablier tout propre puis il est venu me saluer - une bise sur la joue gauche suivie d'un hug.



Robert est un artisan aux allures de rock star. Il aime le sport et la moto mais c'est le chocolat qui le passionne. Il est capable de parler de chocolat pendant des heures et il n'a pas la langue dans sa poche lorsque nous abordons le sujet de ses concurrents, des critiques gastronomiques et des tendances en matière de chocolat (il pense aux chocolats d'origine). Il s'emporte régulièrement sur Instagram et j'ai vite arrêté de compter le nombre de fois qu'il a prononcé le mot f*** en ma compagnie.

Aux alentours de midi, Robert m'a suggéré de déjeuner pour que je puisse déguster ses chocolats dans les meilleures conditions. Il m'a suggéré un plat, que j'ai commandé, et c'est ainsi qu'une surprenante mais savoureuse omelette au poisson et aux plantains s'est matérialisée devant moi.


Voilà donc 11 ans que Robert réalise son propre chocolat chaud à Philadelphie à partir de fèves sélectionnées par ses soins. C'est une boisson qui l'inspire et qui complémente à merveille les plats que Judith prépare en cuisine. Robert considère le chocolat comme un véritable aliment et non comme une confiserie. Il s'agit pour ce grand sportif d'une véritable source d'énergie et de nutrition. Il est critique à l'égard des chocolatiers qui travaillent le chocolat tels des orfèvres et soumettent leur produit à des cycles de tempérage répétés.

Il aime les mélanges de cacao qu'il lui permettent d'exprimer sa personnalité en tant que chocolatier. Il ne supporte pas le conchage excessif des tablettes qui privilégie l'obtention d'une texture lisse et crémeuse au détriment du goût. Pour illustrer son propos, il m'a fait goûter un fragement d'une plaque de chocolat conchée pendant 72 heures qui nappait effectivement le palais de manière excessive.

Les tablettes de Chocolate Alchemist sont disponibles en deux formats, classique (2 oz environ) et en mini-barres, comme le fait Twenty-Four Blackbirds. Je lui laisse ici le soin de présenter ses chocolats.


Les tablettes de Robert sont à l'image de son créateur : sans compromis. Leurs arômes sont intenses mais équilibrés. J'ai adoré son Clasico qui rassemble toutes les qualités que je recherche dans un chocolat : crémeux, fort en cacao et croquant, grâce aux morceaux de noisettes incorporés dans les tablettes.


J'ai ensuite testé ce pour quoi Chocolate Alchemist est le plus connu : le chocolat chaud ! Il s'agit selon lui de la meilleure manière de déguster la fève de cacao, si bien qu'il propose 27 variétés de chocolats chauds. J'en ai moi-même goûté trois, à commencer par le "Calabaza". Inspiré par l'automne, ce chocolat chaud contient de la courge fraiche, de la muscade, des noix de pécan et des graines de courge. C'est un vrai chocolat chaud riche en goût qui se mange à la cuillère mais qui relève le pari difficile d'être riche et nourissant sans être sucré ou écoeurant. Une réussite. Le "Clasico" est une interprétation d'un chocolat au lait classique. Enorme coup de coeur encore pour ce chocolat onctueux, très peu sucré encore, qui laisse les nuances du mélange de cacao pleinement s'exprimer. C'est vraiment le meilleur chocolat chaud auquel j'ai goûté aux Etats-Unis.

Le troisième chocolat était réalisé à base d'eau pour les plus hardcores des chocophiles. Pour être honnête, j'ai eu du mal à apprécier ce chocolat acide et à peine sucré à la texture granuleuse. C'est en effet une boisson pour les vrais amateurs de cacao pur.


J'ai passé au final plus de quatre heures en compagnie de cet incroyable chocolatier. J'ai été touchée par son hospitalité (il m'a offert ses chocolats chauds et ses tablettes) ainsi que pour son incroyable soutien pour mes revues dont l'audience reste encore confidentielle. Robert, sa femme et sa maman (car j'ai aussi fait sa connaissance) sont des personnes entières et authentiques avec qui je partage cette même revendication, celle de pouvoir être soi. 


Chocolate Alchemist & Sazon
941 Spring Garden Street
Philadelphia, PA 19123
Tel. (215) 763-2500
Site : www.SazonPhilly.com

Sunday, October 25, 2015

Addicts au Hash

Ne vous méprenez pas !
Nous n'avons pas succombé à l'appel olfactif des fumerolles locales.
Bien au contraire, c'est de sport dont il s' agit ! Ou plutôt un joyeux mélange entre sport, découverte ... et fiesta.
La phrase qui résume le Hashing ?
"A drinking club for people with a running problem"
Tout un programme ...

Mordus :-)


Un membre du HHH club de Malaisie rencontré au retour de son tour du monde,  le célèbre "French letter" (et oui parce qu'en plus il y a des surnoms...il se reconnaîtra ) nous avait brieffés sur le phénomène et fortement encouragé à chercher un hashing lors d'une escale.
La conjoncture des planètes a eu lieu à ce week-end.  Un bateau copain qui a déjà fait un Hashing. Le 902ème  Hash du club de Grenade organisé non loin du mouillage. Et zouuu une team franco-belge est montée: 2 initiés,  3 débutants.

On !!! On !!!!

Le principe du Hashing est l'organisation périodique de trail/rando gratuits suivis d'un after course chez un des membres de l'asso ou dans un lieu public.
Ces courses regroupent des locaux désireux de varier leurs lieux d'entraînement de running et d'y ajouter une pointe de fun. Elles sont aussi ouvertes aux étrangers expatriés ou de passage.
Quel meilleur moyen pour découvrir des sentiers et des panoramas sauvages et pour s' immerger avec les résidants de tous ages et de tous horizons ?

Des chemins inaccessibles pour les non initiés

Si ça vous intéresse et que vous voulez en savoir plus tapez Hash House Harriers sur votre Google préféré,  vous y trouverez un article Wiki qui explique le principe du jeu. 

Parceque c'est aussi un jeu plus qu'une course. Le principe de la chasse à courre anglo-saxonne a inspiré les créateurs.
Par une après midi ensoleillée, nous sommes donc transformés en chien de meute.
Nous n'avons pas dit aux organisateurs que nous étions novices, appelés Virgin dans le jargon Hash,  car on avait été brieffés sur le gage pré-course : une chaussure remplie de bière à boire cul sec avant le départ. 

  • Brian l'organisateur

Intronisation d'une Virgin

Notre team franco-belge s' est élancée sur le chemin bien décidée à porter haut les couleurs de nos patries. Entre rigolades, glissades,  photos des points de vue, on a commencé par bien se marrer.

Into the wild

Là ... j'y crois ... là

Ça glisse ... et il fait chaud !


Ça bouchonne aux points durs aussi


Puis rapidement,  la piste s' est mise à grimper, grimper, grimper. Même la forêt luxuriante,  les avocatiers ou cacaoyers n'étaient plus suffisants pour alimenter nos discussions.
Allez hauts les coeurs nous avons 2 drapeaux tricolores à représenter :))
Après plus d'une heure de grimpette, le peloton de tête est loin devant mais on s'en moque.  On s'amuse comme des gosses à trouver notre chemin balisé par des petits bouts de papier.

Alleluya une balise ... oui mais ???

On nous a prévenu aussi qu'il y a des pièges, des fausses pistes sur le parcours. Pas de soucis, nous suivons un groupe de locaux initiés ... No stress. Pas folle les guêpes !
Mouaiii sauf qu'en fait ils étaient aussi initiés que nous et on s' est tous paumés.
Aaaah elle est belle la coalition européenne !
Le soleil commence à décliner et on délire sur notre bivouac nocturne au milieu des grenouilles et insectes. On fait l'inventaire de nos sacs à dos. Chouette le Cap a son couteau :))
Le demi tour nous aura permis de retrouver la piste et de finir la course mais avec un sacré retard ! Quelle rigolade !!
Promis chers compatriotes,  nous nous sommes faits très discrets sur nos nationalités.
Nous sommes soulagés tout de même de ne pas avoir fini derniers car les rituels d'arrosage à la bière ou autres gages à traîner autour du cou toute la soirée sont passés à côté. 

Trophée du Grenada HHH

L'after ... parlons en.
Avant de se détendre, il faut ABSOLUMENT signer la feuille de présence pour confirmer le retour. Cela évite que les organisateurs passent la soirée à vous chercher. C'est pas tout ça mais c'est du super sérieux derrière le côté "à la cool".

Vivants ! On est Vivaaants  !!!

Ensuite place à la buvette et au pique-nique improvisé dans l'herbe sous le bon son d'un DJ local.




Poulet ou Oil down (mix viande et légumes) ?
On se régale pour moins de 3€ par personne


Pour la soif : bière ou bière ?
Guiness, Stag, Caribe ...
Il faut s' hydrater !
Du coup, comme aux Friday nights, elles sont vendues par 3 (4€ les 3). Ça tombe bien, on est 5 ! Et ben quoi, c'est qu'on a crapahuté 2 heures Messieurs Dames !!

La règle : JAMAIS de chaussures neuves pour un Hashing :))

Nathalie,  Michel,  François ... on remet ça samedi prochain ?

Ambiance sportive conviviale et festive

On avait déjà beaucoup aimé Grenade en juin dernier mais maintenant on fait aussi partie du Grenada Hash House Harriers. Yes !!!
On est déjà en cours de repérage des H3 sur notre route.
Panama, Colombie, Antilles, Asie ... il y a du Hashing un peu partout.

R U ???
On ! On !!!!!

http://www.gotothehash.net

Thursday, October 22, 2015

Une nav parfaite

Décidément cette parenthèse T&T nous aura gâtés jusqu'au bout, jusqu'à cette nav retour de Tobago vers Grenade.



Remontons le fil du temps ...

Le week-end dernier et le début de semaine nous ont offerts une météo idéale pour le mouillage et les balades mais assez inadaptée à la traversée retour.
En effet,  Éole après s' être énervé en début de mois (cf Tobago story) s' est mis sur off pendant une bonne semaine. 
À force d'éplucher les prévisions et fichiers grib, nous avons finalement déniché ce qui semblait être une mini fenêtre. Dame nature avait choisi pour nous : ce serait le mardi 20 en journée. 
Oui mais voilà il y a près de 90 nm pour rejoindre St Georges. Deux options : soit on s' arrête dans les mouillages du sud de Grenade (que l'on ne connait pas) soit on file direct sur la capitale et le site de Ross Point (où l'on a mouillé en juin dernier).
Les gribs annoncent une dizaine de noeuds de vent le matin montant à 15 l'après midi.  Au sûr,  on va arriver après le coucher du soleil.
Ce sera donc St Georges notre cible. Nous avons notre trace sur le lecteur de carte et des bateaux copains déjà en place. Ne tentons pas le diable en arrivant entre chien et loup dans une baie inconnue en sachant que le sud de Grenade est truffé de hauts fonds.

5h30 du mat ... le réveil sonne. On fait un tour à l'extérieur. ..pfff..le seul souffle d'air alentour est celui de nos respirations. D'après les fichiers météo, la brise devrait être là vers 7h.
6h30 on lève tranquillement l'ancre et on quitte doucement Charlotteville sous le ronron des Yanmar.

L'angle du vent prévu devrait tourner aux alentours des 150° avec notre route. Chouette on va pouvoir aérer le Parasailor !
Quand le vent arrive comme prévu vers 7h, nous sommes ravis. On va se le faire se retour 100% sous voiles !
Il nous suivra toute la journée s' intensifiant après le déjeuner et en soirée. Parfait !!! 

En revanche pour le bord sous Parasailor on repassera. C'est au mieux du 120° voire souvent du 90°.
Pas grave, on change de garde-robe. Quel coquet ce Ti'Amaraa !
Grande voile et Code Zéro seront donc les voiles du jour.
Une carène propre, des voiles réglées par le Cap, et notre cata file jusqu'à plus de 8 noeuds quand le vent dépasse les 15 noeuds. Cool ...
La mer est belle. La petite houle résiduelle de travers est sans grand effet sur notre pépère qui glisse sans broncher.
Dans de tels moments,  on a vraiment l'impression que ce bateau est capable de naviguer non stop jusqu'au bout du monde ... et nous aussi d'ailleurs. ;))
Un équipage heureux ... qui en a même oublié de faire des photos... Désolés. 

Cerise sur le gâteau : alors que nous bouquinons tranquilou par 7 nds de vitesse de traîne, le bruit caractéristique du moulinet qui file nous sort de nos rêveries romanesques.
Yessss !!! Une prise !!!
Le temps de se jeter sur la cane ... ReBelote ...
Le moulinet de la seconde cane siffle aussi.
Non ?!? ...un doublet !?!!?
Au même instant,  nous assisterons aux sauts majestueux d'un couple de daurade coriphène; chaque animal ferré sur nos rapalas.
Nous ne remonterons que la femelle. Le mâle,  bien plus grand, a réussi à décrocher sans casser le bas de ligne acier. C'est bien aimable.

Ti'Amaraa passe alors en mode poissonnerie : mise à mort de la bête,  vidage, nettoyage,  découpage ...



Une heure après alors que le soleil décline dans un embrasement des nuages à l'horizon,  tout est rangé et nettoyé. Les beaux filets de daurade sont à l'abri dans le frigo. 
Bon on va pouvoir le finir ce chapitre ? Et bien, non ....
Fiiiizzzzzzzzzzz
V'la le moulinet qui recommence. 
Cette fois-ci c'est un joli barracuda.
Une première pour l'équipage !


Re mode poissonnerie
Re nettoyages
Re barquettes au frigo
Hihaaaaa !!!

Ti'Amaraa pendant ce temps suivra imperturbablement sa route jusqu'à nous conduire à la pointe Sud Ouest de Grenade. Il est 20h et il fait nuit noire.
Nous recroisons à cet instant notre trace de juin, fermant la boucle de cette belle parenthèse T&T.

Un appel sur la VHF nous permet rapidement de prendre contact avec les copains déjà à l'ancre. Lumières allumées, AIS démarrés pour nous guider vers eux dans cette vaste baie sombre est encombrée de bateaux qui eux ne s' encombrent pas avec leurs feux de mouillage .... Grrrrrr.... Certains sont de vrais vaisseaux fantômes. 

Comme à notre habitude,  après un tour de reconnaissance (et un coucou nocturne aux copains) nous descendons notre Delta à l'arrière du mouillage bien loin des voisins.



Nous sommes de retour à Grenade, l'île aux épices.
Cette fois-ci elle sera synonyme de retrouvailles avec les copains venus de Normandie dans quelques jours.



Sunday, October 18, 2015

Fin d'une belle parenthèse

La période cyclonique devait être une parenthèse sédentaire en attendant le retour de la belle saison et les navs dans l'arc antillais.

Ces 4 derniers mois auront été synonymes de réveils aux chants des perroquets ou aux cris des singes, de balades au milieu d'une nature multicolore, de rencontres avec des insulaires loins d'être blasés par l'afflux touristique ...


Nous avons déjà beaucoup écrit sur T&T (Trinidad & Tobago).
La richesse naturelle et humaine  de ces îles jumelles mais différentes est à la hauteur de la quiétude des mouillages.

Englishman's bay ... au Top 5 des plages de la Caraïbe

Nous avons retrouvé sous le vent de Tobago des eaux limpides affleurant de splendides baies sauvages et désertes de sable blanc surplombées par une Rainforest primaire époustouflante. 

Englishman's bay ... au Top 30 des plages au Monde

Nous avons pu nous adonné à nouveau à notre activité préférée : snorkelling / plongée. Sous l'eau, c'est aussi un arc en ciel. Les anges français et empereurs géants et majestueux rivalisent de camaïeux avec les poissons perroquets et autres poissons tropicaux tout aussi flamboyants. Nos âmes de plongeurs ont pris le dessus sur nos instincts de chasseurs. Frigos même faible en protéines,  impossible pour nous de flècher ses beautés naturelles.
Tortues, frégates, raies, pélicans se baladent autour de Ti'Amaraa.
Un festival sur l'eau, sous l'eau et à terre!

À Tobago, la plupart des bateaux de voyage restent sur Charlotteville ou Store Bay, les autres mouillages sont quasi déserts. On adoooore !

Charlotteville... pas si mal tout de même ;-)

De réels moments d'éternité, ces petits matins en symbiose avec la nature.


Mais il est temps ...
La météo est au RDV cette semaine. Une jolie brise d'Est va nous pousser vers Grenade.  Il est temps de revenir dans l'arc antillais. À nous, les Tobago Cays avec les copains :))

Restera cependant à jamais dans nos coeurs une place particulière pour nos TiTi ... T&T ... ♡♡



Les prokinétiques : pour le SIBO et la gastroparésie

Je vais aujourd'hui vous parler des prokinétiques, utiles pour le SIBO mais aussi en cas de gastroparésie.

Rappelez-vous de mon schéma de guérison du SIBO :


Les prokinétiques : pour le SIBO et la gastroparésie


Comme vous le voyez sur le graphe du protocole de guérison du SIBO, il était fait mention d'introduire des prokinétiques (que j'ai entouré en rouge sur le graphe).

Je suis bien placée pour vous en parler parce qu'en France, lorsqu'on a le SIBO, les seules choses que les médecins savent faire c'est nous donner des antibiotiques et des prokinétiques. Tout plein de beaux médicaments chimiques - parce qu'ils ne savent faire que ça.

Donc, laissez moi tout vous expliquer sur les prokinétiques, ce que c'est, à quoi ça sert et comment cela peut vous aider :

Friday, October 16, 2015

Une hospitalisation mardi?




Je ne souhaite pas rentrer vraiment dans les détails, mais actuellement quel est mon état de santé :

Wednesday, October 14, 2015

Tobago, perle secrète de la Caraïbe

Tobago se gagne mais cela vaut le détour.


Elle se gagne car elle n'est pas sur la route "traditionnelle" de l'arc antillais. (Voir article  : Cap à l'est)

Elle se gagne car, bien qu'étant la même nation que Trinidad, elle a ses propres règles en terme de formalités.
Elle la joue même hyper original sur ce domaine.  En effet, cette petite ile de 300 km2 est administrativement coupée en deux. Tobago nord est géré par les douanes de Charlotteville, Tobago sud par Scarborough (la capitale). Ainsi lorsque l'on change de mouillage,  il faut se soucier de la juridiction.  Pas si compliqué mais un brin contraignant tout de même.

Nous avons choisi de laisser Ti'Amaraa dans la zone nord et donc de ne pas se prêter au jeu des multi - clearances.  D'autant plus que "radio bato" propage une assez mauvaise réputation des agents zélés de Scarborough. 
En revanche,  tous les articles lus, tous les debriefs entendus vantaient la sympathie des agents de Charlotteville. 
Et nous n'avons pas été déçus !
Roxanne John, tout sourire, accueille les plaisanciers et se charge en "maîtresse d'école" que tout se passe bien. Depuis 18 mois, c'est la première fois que nous sommes reçus en "guests" dans un bureau d'immigration/douanes.

Au delà du côté administratif,  chaque interlocuteur rencontré y va de son conseil pour faciliter notre séjour : le distributeur de billets le plus proche, la bibliothèque et son wifi gratuit, une carte touristique de l'île ... etc...etc...
Mieux que l'office du tourisme !
Du jamais vu !
Aaah si certains agents coincés pouvaient venir en formation :))
Nous n'avons pas regretté notre choix de circonscription.

Quant au sud de l'île, nous avons donc décidé de le découvrir par la route. Notre navigation matinale en provenance de Trinidad nous avait laissé deviner une belle côte sous le vent. Nous avions hâte d'en découvrir plus. 

Louer une voiture est assez coûteux à Charlotteville : près de 60€ la journée. 
Réserver une journée tour de l'île avec les sociétés commerciales revient à 150us$ par personne (avec le déjeuner). De loin hors budget pour nous.

Nous avons facilement constitué avec les bateaux copain un petit groupe de 7 personnes.

Sans trop de difficultés, nous avons pu booker un taxi collectif en mode privatisé pour une journée pour 100$TT soit environ 15€ par personne !!
Le déjeuner pris dans un lolo tous ensemble a fait "monter" la note à environ 400$TT pour 2 pour la journée : une cinquantaine d'euros par couple !

Notre chauffeur et notre carrosse
Son tel : 168-3726454
Nous avions tous bûcher un peu les top TripAdvisor, notre sympathique chauffeur Ketrick a fait le reste.

Nous avons traversé la Rainforest au coeur de l'île. Cet espace sauvage et préservé mériterait des journées de randonnées. De nombreux chemins balisés attendent les amateurs.


Ketrick nous a ensuite conduit d'anse en anse sur la côte sous le vent.
Difficile de faire plus paysage de carte postale : sable blanc, cocotiers, falaises rocheuses, eau bleue limpide.

Parlatuvier

Castara et ses barques de pêcheurs

Notre chouchou : Englishman's bay. Cette baie généreuse et protégée n'abrite pas de village juste deux petites boutiques de souvenirs et un restaurant.


L'accès terrestre se fait par une route en terre. Un petit bout de paradis.


Bonne nouvelle : le mouillage y est autorisé et fait partie de la zone de Charlotteville. Et si on y revenait dans quelques jours avec notre Ti'Amaraa ?

Le tour a continué sur la zone sud et son célèbre Bucoo Reef : un récit corallien protégé. Les baies sont belles aussi mais nettement moins sauvages que celles du nord. Nous entrons dans la zone des hôtels, golf et restaurants. Il y a assez peu de touristes sur Tobago. Tous sont concentrés dans la zone de Store Bay et de l'aéroport.


Il manque pas d'énergie pour soulever ses batteries-altères : 2 × 50A et hop 1 life guard bien musclé :))

Aucun regret de n'avoir pas mouillé par ici.  Nous n'y retrouvons pas le charme de Charlotteville. La visite est agréable entre plages et vues panoramiques des ex-forts anglais surplombant la baie : Fort Bennet, Fort Milford ...


Ceci dit n'y allait pas pour les vieilles pierres.  Il ne reste plus grand chose de ces édifices à part au Fort King George.

Avant d'attaquer la remontée, Ketrick nous a réservé une surprise au Tobago Plantation. Une balade dans une mangrove géante aménagée jusqu'à la mer. Jamais nous n'avions vu des palétuviers aussi grands. S' en est presque irréel comme panorama.  On se croirait dans un décor de cinéma.  Incroyable !! Thanks Driver !!



Le retour par la côte au vent nous fait passer par des jolis villages colorés où souvent les effluves des cigarettes aromatisées expliquent la rasta attitude des passants.

No stress ;-)

Toutes les drogues sont interdites à Trinidad & Tobago.  Des affiches de prévention le rappelent à chaque coin de rue et aux abords des installations sportives pour les jeunes. Il semble cependant que le message ne soit pas passé partout.
Ceci dit le nom français de cette île jusqu'à la fin du XIXeme siècle était Tabago...ça incite. :))

Nous retiendrons aussi de Tobago et de ses habitants une propreté et un respect de l'environnement remarquable. Cela fait chaud au coeur de voir la sensibilisation des jeunes sur le respect de la nature qui les entoure. 

De retour à Charlotteville après presque 10 heures de balade, nous en avions plein les yeux.
Ah on oubliait !! Notre charmant chauffeur nous a aussi arrêté une petite demi heure dans un grand supermarché pour qu'on puisse faire un peu d'avitaillement.
Courses et équipages déposés au pied du dock à annexe.
Si c'est pas du service !

Ketrick semblait aussi content que nous de sa journée et de son costume inhabituel de guide touristique. Il nous offrira même un petit présent souvenir à chacun.

Tobago se gagne mais sans la moindre hésitation venez !
Nous sommes loin des standards Caraïbe et leurs boyboat intrusifs. La vie coule ici. Avec ou sans touristes peu importe, ce pays a ses richesses (gaz, pétrole ...). En revanche,  lorsque des touristes s' interessent à leurs îles,  ils sont ravis et fiers de les faire découvrir. 

Trinidad & Tobago resteront LA très belle surprise de cette saison 2.
L'heure est venue de remonter doucement pour une dernière saison dans l'arc antillais : des copains à retrouver,  de nouvelles îles à explorer.
Tout un programme ...
                                      ... avant la saison 3.